Particules PM2.5
Courant avril, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 4 et 8 µg/m3. Les concentrations sont restées faibles, inférieures ou proches de la valeur minimale historique. Dans la continuité du mois précédent, ces faibles niveaux peuvent s’expliquer par le maintien des bonnes conditions dispersives (vents forts, passages de tempêtes, forts cumuls de précipitations), ainsi que par le passage d’une dépression creuse nommée Pierrick (fortes pluies accompagnées localement de chutes de grêle ainsi qu’une forte activité électrique et de violentes rafales) au début du mois, qui lessive l’atmosphère des particules. De plus, les températures douces, près d’un degré au-dessus de la normale 1991-2020, ont conduit à un usage réduit du chauffage résidentiel.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant avril, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 10 et 13 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Comme pour les particules PM2.5, la baisse des concentrations de particules PM10 s’explique par le passage de cellules orageuses (dépression Pierrick). Les concentrations atteignent des niveaux faibles, inferieures de la valeur minimale historique. Pour rappel, les particules PM2.5 sont incluses dans la fraction des particules PM10.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
Courant avril, les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 61 et 74 µg/m3 en moyenne hebdomadaire.
La douceur de la première quinzaine ainsi que le passage de la dépression Pierrick, ont pu favoriser la formation et l’apport d’ozone de couches atmosphériques supérieures provoquant la hausse en continue des concentrations. Le niveau d’ozone est plus élevé par rapport à la moyenne historique observée sur la même période et dépasse légèrement des valeurs maximales historiques.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant avril, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 6 et 9 µg/m3, restant inferieures aux concentrations minimales historiques. Le maintien de ce polluant à de faibles concentrations est lié à des perturbations météorologiques sur la région (passage de cellules orageuses, vents modérés à forts, fortes précipitations) ainsi qu’à l’installation d’un temps doux et humide (comme le mois précèdent) qui atténue l'intensité des émissions de la combustion (liée au trafic et chauffage résidentiel).
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été déclenché en Hauts-de-France au cours du mois de janvier 2024.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Le risque d'allergies aux pollens est passé d'élevé sur la première moitié du mois d'avril à moyen et faible en deuxième moitié : les conditions météorologiques et la diminution des quantités de pollens de bouleaux ont permis une meilleure dispersion.
La période estivale approchant, les quantités de pollens de graminées devraient progressivement augmenter et gêner les personnes allergiques.
Echelle du risque d'allergie aux pollens